Une fée. Non mais franchement vous m’imaginez en train de voler et de butiner les premières fleurs qui me tombent sous la patte ? Vous allez rire, mais lorsque mes parents m’ont annoncée que nous étions ces petits êtres merveilleux, j’ai vraiment crus que j’étais la sœur de la fée Clochette. Je m’imaginais déjà en costume vert en train de balancer de la poudre de fée pour transformer un chien en crapaud. Bon, je n’étais pas finie il faut l’avouer, mais allez dire à votre fille de cinq ans que c’est une fée, elle reviendra illico avec tout les dvd de Peter Pan !
Je suis née à Paris, capitale merveilleuse et magique à sa manière. J’ai toujours adoré cette ville, je m’y sentais tellement bien même si une part de moi me disait que je n’étais pas à ma place. Une sensation étrange qui m’avait envahie depuis mes douze ou treize ans mais je n’avais jamais été en mesure de l’expliquer. Quand à ma mère, elle me disait toujours que lorsque je serais une adulte je comprendrais bien mieux. Toujours est-il que j’ai été élevée dans le XVI ème arrondissement de Paris, un appartement immense ou je pouvais me perdre cinq fois par jour. Inutile de vous dire que ma vie était réduite à : folie et décadence. J’ai toujours eu une joie de vive débordante, impossible de m’arrêter et même lorsque j’avais des coups de blues deux minutes plus tard j’étais prête à partir faire la fête. Un mode de vie qui m’avait coûté, mes amies ne le restaient pas longtemps et mes parents n’étaient jamais là, comme si je leur faisais honte. En attendant, une fée qui passe ses nuits au Queen et qui va au Ritz tout les week-end vous avouerez que ce n’est pas courant. Ils m'ont donc nommée Morgane, en référence à la fée Morgane, vous savez la pupille du roi d'Angleterre, le père d'Arthur Pendragon. Roh allez quoi un petit effort qui ne connait pas Merlin ! Dans les légendes, la fée Morgane était... Comment dire cela gentiment, elle était méchante ? Violente ? Tarée ? La jeune femme souhaitait la mort du roi Arthur car il avait toujours résisté à ses avances. Comme quoi, il ne faut jamais dire non à une femme. En tout les cas ils ont toujours dit que c'était un nom béni. Et que cela sonnait très français. Ce fut mon père qui n'était pas tout à fait d'accord, il voulait que j'ai un prénom anglais, en référence à ses racines. Allez savoir pourquoi mon deuxième prénom fut Rose, si vous voulez mon avis ce n'est pas plus anglais non plus. Bref, je m'appelle Morgane Rose Bradsburry, sincèrement ça roxe pas trop du poney ?

J’ai pus côtoyer les meilleures écoles privées de Paris, le meilleur lycée, mes parents faisaient tout pour que j’ai la meilleure vie possible, ils voulaient que mon avenir soit parfait, sans aucune ombre au tableau. Au final je me rends compte qu’ils faisaient ça pour mon bien et non pas pour me faire chier comme j’avais pus le penser mainte et mainte fois. Et un soir, au cour d’une soirée plus que mouvementée je l’ai rencontré. Celui qui allait changer ma vie du tout au tout. Autant vous dire que celui-là je ne l’attendais vraiment pas. Maël. Je vous ai déjà dit que je ne m’attendais vraiment pas à le voir débarquer dans ma vie comme ça d’un coup ? Non parce que c’était réellement le cas. Du jour au lendemain j’ai arrêté de sortir tout les soirs il n’y avait plus que lui qui comptait. Et Dieu seul sait à quel point cet homme était important. Je ne savais pas pourquoi ni comment mais je m’étais attachée à lui, je n’arrivais plus à me passer de lui. Ça peut paraître idiot, à l’eau de rose mais si un jour vous le croisez vous comprendrez comment j’ai pu craquer si vite, ça a été le coup de foudre, mon premier amour. C’était dingue à quel point je l’aimais. J’avais la vague impression que je l’apaisais et c’était bénéfique pour moi, de pouvoir le rendre heureux. Je me débrouillais toujours pour qu’il se sente le mieux possible et éviter de passer pour une névrosée de service. Ça me paraissait plutôt bien comme plan, éviter de lui paraître déjantée avec ma joie omniprésente, ça aussi c’était vraiment barbant. Notre relation a durée deux ans, belle prouesse de mon point de vue.

Puis j’ai du partir. Atteinte d’une maladie que les humains ne connaissaient pas mes parents avaient décidés de m’emmener loin. En même temps vu la maladie c'était un peu perturbant, il faut avouer que pour moi un somnambule c'était quelqu'un qui se retrouvait dans la baignoire remplie complètement habillé. Pas quelqu'un qui te fait voler. Je ne suis pas persuadée que je puisse faire voler qui que ce soit mais cette maladie est quand même craignos. Mes parents n'ont jamais su comment j'avais pu contracter ça, c'était bizarre. Toujours est-il que tout à coup ce fut la fin du monde, ma mère était complètement perdue quand à mon père il cherchait d'où pouvait bien venir cette étrange maladie. Vous allez rire, mais on a jamais su. Encore maintenant je me demande d'où ça peut bien sortir mais disons que je fais avec. Je n'ai pas vraiment le choix à vrai dire. Je crois que seul l'avenir me dira si un jour je serais libérée de cette peur panique de m'endormir. Et nous sommes arrivés à Asgard, alors ça je ne savais pas ce que c’était et encore moins ou ça pouvait bien se trouver. Mais je suis partie du jour au lendemain, bien évidemment je n’avais pas pus prévenir Maël, comment lui expliquer que j’avais des ailes dans le dos et que j’étais tout sauf humaine. Pour le coup c’était sûr qu’il allait me détester. Ce fut tellement dur de quitter Paris, de le quitter lui. Mes parents m’avaient interdit de lui dire au revoir ou de communiquer avec lui, ils avaient peur que je livre notre secret, amoureuse certes mais pas complètement idiote. Et nous sommes arrivés à Asgard, personnellement la seule sirène que je connaissais c’était Ariel et franchement en voir une barboter tout à fait normalement ça fait un choc. Déjà que j’avais des hallucinations à la base je ne vous dit pas mon état quand j’ai vus ça. Un monde magique voilà ce qu’était Asgard. Même si j’ai encore pas mal à apprendre aujourd’hui je vais mieux, je ne gère toujours pas mon somnambulisme, je ne sais pas si je le pourrais un jour mais je vais mieux, physiquement du moins, parce que dans ma tête c’est toujours Maëland.

Welcoooooome

Apparemment, tu fais une heureuse *w* Par contre je comprend pas, tu es un PV? Un scenario? Nan mais ça me perturbe parce que je te trouve pas chez les scenarios et comme c'est moi qui ai crée les PVs fées, il me semble pas que tu en sois xD Parce que tu parles de Maël et d'Ariel... Enfin bref, perdue la fille
Ah, et quel est donc cette maladie qui t'a fait quitter Paris? Dégénération? Quoi exactement? :)

Enfin bref j'aime beaucoup ton personnage, l'histoire que tu lui as crée ^^ J'aime les Fées parce que justement, elles respirent la joie de vivre, comme ta petite Morgane

Je te demande juste de parler un peu de cette maladie, et je te valide

Ah, et je sais pas pour toi, mais moi j'trouve pas spécialement que Bradsburry face Français

En espérant que tu te plaises sur Eternal Asgard