Anguilla avait reçu une convocation, autant dire que cela ne lui plaisait pas vraiment, elle n'était pas jeune fille a être amadouée par une réunion avec une de ses professeurs. Anguilla avait reçu sa lettre la veille, lorsqu'elle l'avait ouvert, la première chose à laquelle elle pensa c'était de ne pas y aller, à vrai dire elle ne voyait pas vraiment l’intérêt d'écouter la leçon de moral rébarbative que lui ferait sa professeure. Sa mère avait essayé, encore et encore de faire rentrer la jolie Anguilla dans le droit chemin, mais la sirène avait le diable au corps, elle n'écoutait que son appel pour les plaisirs de la fête et du corps, les études très peu pour elle.

Anguilla traînait dans les rues d'Asgard, le soleil était haut dans le ciel et elle aimait sentir les rayons caresser se peau. Elle flânait à travers les rues, l'ennui la suivant de près. La jeune sirène aurait déjà dû être sur le chemin de Poséidon, son rendez-vous était programmé dans cinq petites minutes, mais Anguilla ne souhaitait pas y aller, à vrai dire ne rien faire ressemblait plus à son humeur du moment. Anguilla voulait sentir les embruns de l'océan, sentir l'iode marin transporté par le vent se glisser dans ses cheveux. La sirène choisit donc de se rendre là-bas, là où elle pourrait apprécier sa nature d'être d'eau. Elle en avait oublié la convocation, l'appel de l'embrun marin était trop fort et entendre les vagues frapper contre le rivage sortait presque tout de son esprit.

En arrivant sur place, Anguilla vit son école, la rive était déserte, personne a embêter, ou à persécuter, que ce calme qu'elle trouvait au final redondant, sans intêret. Elle glissa alors une main de sa poche, sous la paume de sa main, elle sentit la rugosité du papier, sa convocation. Elle lui revenait en tête, ne pas y aller était tentant, mais s'y rendre, finalement pourrait lui apporter quelques distractions en cette morne journée. L'école était à cinq minutes et pour l'instant elle n'était en retard que de vingt petites minutes. Comme elle le disait souvent il faut savoir se faire désirer.

Anguilla finit par passer les portes de l'école et pas atteindre le bureau où elle devait rencontrer Natacha. La jeune fille poussa la porte, un peu brusquement et pénétra sans le moindre salut dans la pièce où l'attendait la professeure.

« - Me voilà, on va pouvoir discuter non ? »

Anguilla employait un ton désinvolte et c'était affalée sur l'une des chaises face au bureau. Elle espérait une seule chose, que son attitude face enrager son interlocutrice.

Natacha était réputée pour être une excellente professeure au sein de Poséidon. Elle était toujours à l'écoute de ces élèves, elle rigoler très souvent avec eux et l'est aider du mieux qu'elle le pouvait. Mais Natacha sais également se montrer très ferme et dur, elle à ce don pour contrôler et surtout comprendre les élèves. De ce fait, dès qu'elle sens qu'une de ces élèves part à la dérive ( très beau jeu de mots pour des sirènes (a) ) elle l'a convoque dans son bureau pour discuter.

Le bureau de Natacha était un grand bureau très éclairer avec de grandes baies vitrées. On pouvait y trouver de grandes colonnes "aquarium" et un bureau très design blanc, les fauteuils bien évidemment assortis. Aujourd'hui, Anémone avait rendez vous avec l'une de ces élèves. Anguilla Castelain, une petite rebelle qui n'en fait qu'a sa tête et qui adooore martyrisé les autres. Bien que Anémone voit en Anguilla une excellente sirène, elle ne peut tolérer ce genre d'agissements.

25 minutes, cela faisait 25 minutes qu'Anémone attendait cette petite Anguilla et il faut dire que la patiente à beau être une des qualités de Natacha, il ne faut pas trop exagérée ! Appuyer contre son bureau face à la porte elle regarda alors Anguilla rentrer dans la pièce en toute désinvolture sans aucun salut.

« - Me voilà, on va pouvoir discuter non ? »

Natacha regarda la jeune fille, se leva et alla s'assoir sur son fauteuil en posant les pieds sur son bureau avec autant de désinvolture, elle regarda Anguilla.

« Très bien, puisque nous sommes toutes les deux bien installés, nous allons pouvoirs discuter. Sa à était la balade ? Tu pense que tu t'es assez fait désirée ou peut-être que tu aurait dû attendre une demi heure non? »